A nouveau la Chine
Commence notre septième séjour en Chine, huitième en Asie, puisque c’est le Japon qui avait provoqué, en 99, notre enchantement à des degrés divers, pour les pays du Soleil Levant.
Première impression en débarquant à Hong Kong : il fait chaud. Nous avions embarqué la veille au soir avec un -4° à Roissy. Il faisait 23° à 19heures en faisant la queue pour présenter nos papiers à l’immigration. Autant dire que la doudoune devenait embarrassante.
Récupération un peu longuette des bagages et plaisir de découvrir PA nous faisant des mouvements de sémaphore. Moment toujours attendu et savouré.
Il a eu la sagesse de retenir un véhicule autorisé qui nous fera passer postes de police et douane pour rentrer en Chine Continentale, sans descendre de voitures ni traîner nos valises sur des escaliers encombrés et incommodes. Petite tolérance qui se paie naturellement et n’empêche pas parfois les fouilles. Au moins on fait la queue assis dans le véhicule coffre ouvert, véhicule que du coup il n’est pas question de quitter. Le chauffeur présente nos passeports, baisse les vitres pour que nos soyons bien repérés, attend que l’épluchage minutieux, au moins pour cette fois, des passeports, visas, fiches d’entrée soit terminé. Tout ça rentre dans un ordinateur. Les tampons cognent le papier. On respire. On roule encore une dizaine de mètres. Nous sommes autorisés à passer sans fouille. PA qui savait que nous arrivions avec notre ordi portable, s’inquiétait un peu : Suite à un trafic récent entre les deux parties de ce pays, tous les appareils photos et les portables sont taxés en rentrant. Il aurait fallu encore passer du temps pour prouver la provenance des nôtres. Expliquer pourquoi H.K. étant chinoise depuis que Le Royaume Uni l’a généreusement rétrocédée à Pékin, est quand même considérée comme un état à part avec sa police, ses douanes et les contrôles parfois tatillons qui vont avec, est une subtilité locale.
Nous sommes dans Shenzhen. Nous roulons encore une demi-heure. Dans cette grande ville, à 21 heures, la circulation encore dense est fluide. Nous sommes chez des couche-tôt. Les mâtines sonnent tôt également.
Nous découvrons le nouveau quartier et le nouvel immeuble où vivent PA et N. Elle nous attend au sortir de l’ascenseur.
Nous sommes arrivés.